Dans le bleu
Collection : Peintures et sculptures du XIXe siècle
- Artiste
- Amelie BEAURY-SAUREL (1849 Barcelone - 1924 Paris)
- Titre
- Dans le bleu
- Technique
- pastel
- Dimensions
- h. 75 cm x l. 82 cm
- Statut administratif
- actuel
- Numéro d'inventaire
- RO 494
Musée des Augustins © Daniel Martin
Amélie Beaury-Saurel se forma dans l’atelier Julian, l’un des rares ouverts aux femmes durant la seconde moitié du XIXe siècle et leur permettant de dessiner le nu masculin. Ayant épousé le directeur de l’atelier, Rodolphe Julian en 1895, elle s’occupa de l’atelier des femmes au décès de son mari.
Ce très beau pastel est un véritable manifeste féministe. La femme représentée se laisse aller à la rêverie devant un café, dans des volutes de fumée. Cette vision est bien éloignée de celle de la femme au foyer. Il règne une certaine ambiguïté sur le lieu de l’action, intérieur domestique ou café. Quoi qu’il en soit, la femme apparaît sans chapeau, ce qui est audacieux.
Le titre Dans le bleu se rattache aux visions poétiques et capiteuses d’une esthétique fin de siècle, entre symbolisme et réalisme. Il ne s’agit pas d’un portrait mondain mais de l’évocation d’un état d’âme fugitif. La technique du pastel, à la fois moelleuse et indistincte, contribue à l’effet mystérieux produit par cette œuvre méconnue.
Ce très beau pastel est un véritable manifeste féministe. La femme représentée se laisse aller à la rêverie devant un café, dans des volutes de fumée. Cette vision est bien éloignée de celle de la femme au foyer. Il règne une certaine ambiguïté sur le lieu de l’action, intérieur domestique ou café. Quoi qu’il en soit, la femme apparaît sans chapeau, ce qui est audacieux.
Le titre Dans le bleu se rattache aux visions poétiques et capiteuses d’une esthétique fin de siècle, entre symbolisme et réalisme. Il ne s’agit pas d’un portrait mondain mais de l’évocation d’un état d’âme fugitif. La technique du pastel, à la fois moelleuse et indistincte, contribue à l’effet mystérieux produit par cette œuvre méconnue.
A veces hacer que nuestra propia ciudad aparezca ante nosotros como si fuera la primera vez, es un privilegio que se nos concede pocas veces, pero hay que aprovecharlas.
Estupendo retrato y como dice su descripción, algo extraño en el s.XIX encontrar a una mujer lejos de las tareas domesticas, dejándose ir a la ensoñación con un café y un cigarrillo.
ResponderEliminarVerdaderamente, esta pintora se adelanta a su tiempo utilizando la estética de fin de siglo.
Por si te interesa, la exposición de laberintos en Bancaja, también tiene muy buenas críticas.
Está bien redescubrir la ciudad siempre que se haga desde la cultura, pero por desgracia, la cultura está pasada de moda para los que nos gobiernan.
me gusta redescubrir cosas, me gusta este cuadro, pero sobre todo hay algo en él que me recuerda a mi misma. Lo más sorprendente de él quizá no sea ese café y ese cigarrillo, sino esa mujer pensativa; pensar, ese bien tan preciado del que nos hemos deshecho.
ResponderEliminarme encanto el post:)
un abrazo.
Conxa: Cuando entré en la sala donde estaba el cuadro, me quedé fascinada, incluso el marco era interesante y a partir de ahí mi imaginación voló. Ese cuadro tiene una historia por contar y quizá me anime. Me encantó la exposición de Laberintos, incluso está bien para ir con los nanos, me compré el libro pues tenía muchas referencias literarias interesantes. en la exposición hay un lugar dedicado a Borges, es bastante literaria. Este fragmento me gustó mucho: " Una esfera es un laberinto límite de la desesperación. La víctima siempre en el centro de un número infinito de alternativas."
ResponderEliminarFini: Gracias por la visita y el comentario. Estoy de acuerdo contigo, lo mejor son los pensamientos de esa mujer que la pintora ha sabido intuir y reflejar.